L'ostéopathie ne prétend pas à elle seule soigner et prendre en charge tous les maux dont vous pouvez souffrir. Il est souvent intéressant d'allier l'efficacité de l'ostéopathie avec une autre discipline afin d'obtenir un résultat optimal.

Ainsi, le travail en ostéopathie est compatible avec celui d'un kinésithérapeute notamment après une entorse ou une fracture nécessitant une rééducation du mouvement et un renforcement musculaire. Les deux interventions seront différentes mais complémentaires et ce pour l'intérêt du patient.

La mise en place de semelles nécessite dans tous les cas un contrôle ostéopathique avant la décision de poser des semelles et avant la prise des empreintes. L'exemple le plus courant est celui des jambes courtes ou longues pouvant provenir non pas d'une réelle différence de longueur de jambes ou d'une différence de hauteur du bassin mais seulement d'un déséquilibre du bassin ou du membre inférieur. Cette erreur peut conduire à la mise en place de semelles non nécessaire. Le même raisonnement est à appliquer au genou valgum/varum ou aux appuis internes/externes de la voute plantaire. 

L'ostéopathie trouve aussi sa place aux côtés des traitements médicamenteux conventionnels tels que les anti-inflammatoires, les antalgiques et les myorelaxants. En effet, ces derniers agiront comme des "pansements" sans pour autant traiter la cause de la douleur. Il sera donc nécessaire de rééquilibrer la structure, l'articulation afin que par la suite, le corps ne reproduise pas le même schéma de douleur.

Le suivi ostéopathique s'inscrit bien entendu aux côtés des médecines dites douces. Ainsi l'homéopathie, la sophrologie, l'acupuncture, la réflexologie, l'hypnose ... sont des disciplines qui s'intègrent très bien aux côtés de la pratique ostéopathique.